Voyage en Tanzanie / Episode 2

Lundi 22 avril : Départ pour le parc du Serengeti

Le lendemain matin, en sortant de la chambre pour nous rendre au p'tit déj, nous tombons nez à nez avec les singes venus nous saluer, enfin, c'est ce que j'imagine ...

Ils courent et grippent partout autour de nous. Il faut bien penser à fermer les fenêtres dans la chambre sinon ils peuvent y entrer et fichent le bazar en quelques minutes. Notre guide nous a prévenu qu'ils étaient également un peu voleur,s alors méfiance.

  

Aprés le p'tit déj, nous retrouvons Fulgence et Nixon pour partir. Et c'est repati...

Et alors que nous avons à peine parcouru quelques mètres, nous retrouvons la compagnie des singes. Il y a là toute une tribut, des grands et des petits, tout le monde est de la promenade. Fulgence, notre guide, nous explique que les singes portent leurs petits de moins d'1 mois sous le ventre ou sur le dos lorsqu'ils ont plus d'1 mois. C'est adorable  ... 

Il fait beaucoup plus frais que la veille ce matin là. Je suis d'ailleurs trés enrhumée (ça commence bien). Après avoir quitté les singes, nous nous retrouvons dans la brume, ça faisait longtemps que nous n'en avions pas vue. Il faut dire que nous grippons à 2300 m pour atteindre un point de vue.

Point de vue sur le cratère du Ngorongoro

Aujourd'hui éteint, ce cratère s'est formé à la suite de l'effondrement d'un volcan sur lui-même lorsque sa chambre magmatique s'est vidée au cours de sa dernière éruption ( il y a deux millions d'années). Le Ngorongoro est le plus grand cratère géant intact et non submergé au monde avec 326 km² de superficie. Il fait partie de l'aire de conservation du Ngorongoro, protégée et inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.

 

  

Il ne fait plus que 18° au dessus du cratère du Ngorongoro, autant dire que pour nous (enfin, surtout pour moi), c'est presque le pôle Nord.  En plus, je me suis enrhumée ...Ca commence bien ! Comme dirait Fred, "Le froid c'est dans la tête" .

 

Puis aprés ce grand bol d'air, nous nous remettons en route pour nous rendre dans un village Massaï. 

En chemin ...

 

Les paysages que nous découvrons au fur et à mesure de la matinée, sont tous plus superbes les uns que les autres, et tout ce vert ... On se sent comme envahi par toute cette verdure, c'est revigorant !

 

Et comme nous sommes en Tanzanie, trés vite nous rencontrons des animaux sur notre chemin.

Girafes

  

  

L'avantage avec les girafes, c'est qu'on les repère de loin. Savez-vous que c'est le plus grand animal terretre ? Les mâles mesurent en moyenne 6 m de haut et les femelle 5 m. Le plus souvent, elle se repose et dort debout. Ce n’est que si elle se sent parfaitement en sécurité qu’elle dormira et se reposera par terre. En effet, de par sa stature, elle met beaucoup de temps à se relever, ce qui la rend vulnérable aux prédateurs.

Le lion est son seul prédateur, et grâce à sa grande taille, elle le voir approcher de loin. Dotée d'une grande force, elle peut lui briser le crâne ou les côtés. C'est également une véritable athlète capable de semer le lion.

C'est un drôle d'animal la girafe. Pour la petite histoire, les Grecs pensaient que la girafe résultait de l'union du chameau et du léopard,  d'où le nom scientifique de l'espèce camelopardalis. Etonnant !

 

            

Pour nous rendre dans le parc du Serengeti, nous devont passer par le Ngorongoro. Chaque entrée de parc est matérialisée par ces grands portails. Il y a bien entendu un droit d'entrée à payer afin de pouvoir franchir ces portes.

 

 

Le village Massaï

Donc à l'heure de l'apéro, nous avons rendez-vous chez les Massaïs. Nous sommes accueillis par des chants et danses traditionnels par les hommes et femmes du village.

La particularité de ces danses réside dans le fait que les hommes sautent tres haut sur eux-même. C'est en fait une forme de compétition opposant les hommes, ceux-ci devant sauter le plus haut possible en conservant les pieds joints. Les voix des femmes sont plus mélodieuses. Les chants polyphoniques sont tout à la fois rythmés et hypnotiques. C'est, je dois bien le reconnaître trés curieux...

  

C'est vraiment joli toutes ces couleurs ...

  

  

Et il faut les voir faire, c'est incroyable comme ils sautent haut. Les hommes de notre tribut sont invités à entrer dans la compét ...

 Bravo Olivier !

 

C'est ça leur secret, des sandales en pneu... So chic !

 

 Tout comme les hommes, les femmes nous invient aussi à les rejoindre pour pousser la chansonette. C'est quoi déjà les paroles ?

  

Trouvez l'intruse parmi les femmes Massaïs ... Comme il fallait des volontaires pour aller chanter et danser avec elles, je me suis jetée à l'eau. Ca à peut-être pas l'aire là, mais je n'en mène pas large. Heureusement, j'ai vite été rejointe par les filles de notre groupe.

Afin d'être aussi belles qu'elles, elles nous mettent autour du cou ces grands et larges colliers de perles multicolores qui leur font une collerette mettant leur visage en valeur. Levant les épaules en rythme lorsqu'elles chantent, les colliers se mettent à sautiller autour du cou.

 

Les Massaïs ont parfois d’énormes trous dans les oreilles. Celles-ci sont percées sur le haut et le lobe pour y fixer des bijoux, et y faire pendre du haut en bas des colliers et toutes sortes d’ornements, surchargeant les oreilles de boucles métalliques. Dans la tradition Massaï, toutes les femmes doivent avoir la tête rasée, dès le plus jeune âge.

   

Puis aprés cette mise en bouche, nous sommes conviés à visiter le village et l'école.

Dans la société Massaï ce sont les femmes sui construisent les huttes.

Elles fabriquent les huttes en 2 ou 3 jours pendant que les hommes fabriquent l’enceinte du village, une épaisse enceinte en branchage d’arbustes épineux. Les huttes, de forme ovale et de petite taille, sont faites d’une armature de branchages colmatée par un mélange de terre, de bouse et d’eau.

Les villages sont désertés à l’aube par les hommes et le bétail mais animés par les femmes. Véritables gardiennes de l’ordre social, elles y régissent la vie quotidienne (entretien des huttes, du feu, approvisionnement en eau, traite des vaches, éducation des enfants) tandis que les hommes gardent les bêtes.

  

Entrons maintenant. Les maisons sont toutes construites de la même manière : une pièce où les invités peuvent discuter. C'est aussi la pièce principale où il y a le feu pour cuire les aliments et les nattes pour dormir, posées par terre. Il n'y a pas de meubles.

Notre guide est un des fils du chef du village. En Anglais (bah oui, parce qu'en swahili on comprendrait rien !). Il nous explique des tas de choses sur sa vie. Sur le feu, cuit une bouillie à base de céréalee et de lait.

Leur régime alimentaire se constitue essentiellement de viande, de lait et de sang de vache.  La viande est consommée plus rarement et ne doit jamais être mêlée à du lait ; elle est réservée à certaines cérémonies ou occasions particulières.

Ils consomment d'importantes quantités de plantes.  Par exemple, pour préparer le lait, ils y ajoutent plantes, racines, écorces, un tas de végétaux. Ils disposent toujours d’un bouillon d'herbages et d'écorces, qu'ils mélangent à la viande. Il leur arrive aussi de se curer les dents avec des morceaux de bois, de sucer des racines pour en extraire le jus ou de mâcher de la gomme d'arbres. Beaucoup de ces plantes sont médicinales. Les autres peuplades de la région les utilisent uniquement pour se soigner, tandis que les Massaï en font un usage presque quotidien.

Voici le lit et le vaisselier.

 

Notre visite se poursuit à l'école du village. A cette heure-ci tous les enfants sont à l'école.

  

Ils nous attendent, bien sages assis sur leur petit banc. Une classe pour tous.

L'arrivée dans la classe

  

La leçon

 

 

                           

Les adultes délivrent aux enfants des connaissances concernant les plantes, les animaux, mais aussi les usages et l’histoire de leur peuple.

Vers l'âge de 15 ans, les garçons massaï deviennent de jeunes guerriers. Ils apprennent le maniement des armes, les chants de guerre, les danses traditionnelles. Différentes cérémonies initiatiques accompagnent le passage des jeunes Massaï mâles à l’âge adulte. Le plus important est la circoncision, qui peut être pratiquée au même moment pour de nombreux individus. Ces personnes appartiennent dès lors à une même classe d’âge. Les jeunes garçons ne doivent ni faire de bruit, ni bouger durant la cérémonie.

Il a été dit que chaque jeune devait tuer un lion avant sa circoncision : il s’agit d’un mythe véhiculé notamment dans le cadre de l’industrie touristique. Il est vrai toutefois que tuer un lion permet d’acquérir célébrité et prestige au sein de la communauté. Ce mythe est largement évoqué dans le livre de Joseph Kessel, Le lion (je l'ai mis sur ma liste de livre à lire) 

Après le rite de circoncision, les jeunes guerriers partent vivre en groupe dans un village spécialement construit pour eux, loin de l’univers féminin. Ils ne pourront se marier qu’une fois qu’ils seront devenus des guerriers adultes.

  

La vie traditionnelle des Massaïs s’organise donc autour du bétail, qui constitue leur principale source de nourriture.

Ils croient que leur dieu leur a confié son propre bétail afin qu’ils s’en occupent. La richesse d’un Massaï est déterminée par le nombre de vaches que possède sa famille.

Chaque famille massaï possède une dizaine de bœufs, de chèvres et de moutons. Chaque bête est marquée d'un signe qui indique à qui elle appartient. Les hommes emmènent leurs troupeaux paître dans la réserve des animaux, pour plusieurs jours. C'est le plus ancien guerrier massaï qui guide le troupeau à travers la savane. Les Massaï occupent un territoire aussi longtemps que le bétail peut s’y nourrir.

Mais ne vous y trompez pas, ce ne sont pas que des éleveurs, ce sont aussi de vrais businessmen qui ont su tirer parti de l'afflut de touristes dans les parcs de Tanzanie.  Et oui, la visite du village, les danses et les chansons, ce n'est pas gratuit. Pour visiter le village c'est 50 $ par voiture.

Et comme dans tous les musées ou parcs d'attraction, nous finissons cette visite par la boutique souvenirs. Ils ont tous compris les Massaï ... Et ont peut dire qu'ils ne se gènent pas trop ... 15 $ pour un collier en perles ! Ils ont vraiment bien compris comment ça marche le business.

 

Aller, une dernière photo souvenir avant de repartir.

                   

Après un déjeuner sur l'herbe au milieu de la savane, nous repartons.

                   

Et voici Liséa, avec qui nous avons partagé ces aventures en 4X4.  

La porte du Serengeti  http://www.tanzaniaparks.com/fr/serengeti.html

 

Zébres et les gnous

 

 

Assis juste devant les zébres, les hyènes attendent l'heure du souper ... Impressionnant cette proximité !

                          

Hyènes

 

 

Bien que connue comme une charognarde, la hyène est aussi, lorsqu'elle est en bande, un redoutable chasseur.  Plus de la moitié de son alimentation est issue de la chasse effectuée principalement la nuit, le reste étant composé notamment de charognes abandonnées ou volées à de grands fauves. Ses puissantes mâchoires lui permettent de broyer les os des animaux qu'elle dévore et de les avaler avec le reste de la carcasse.

À ce jour c'est le seul animal répertorié capable de broyer un fémur d'éléphant.

Vautour

 

Guépard

 

 

A première vue, le guépard fait penser à un gros chat musclé. En fait, ce joli gros chat à la fourrure tachetée est un dangereux prédateur qui vit dans la savane. Le guépard mâle est plus gros que le guépard femelle. Il pèse environ 48 kg est une femelle pèse environ 38 kg. Son espérance de vie est d’environ 13 ans lorsqu’il vit en liberté. Les femelles guépard n'ont pas de territoire qui leur appartient. Elles errent dans la savane.  En un an, elles peuvent ainsi explorer une surface de plus de 800 Km² !

Les mâles, eux, peuvent vivre en groupe. Les groupes sont composés de mâles issus de la même portée. Ils sont beaucoup moins sportifs que les femelles. Un territoire de 50 Km² partagé à plusieurs leur convient parfaitement.

Le guépard est l'animal terrestre le plus rapide du monde : sa vitesse maximale est de 115 km/h et est atteinte en 3 secondes seulement. Par contre il n'est pas fait pour l'endurance puisqu'il maintient une telle vitesse qu'une vingtaine de secondes et il lui faut ensuite une demi-heure pour récupérer.

Etouneau superbe

Ce petit oiseau bleu est trés courant en Tanzanie.

Avec sont beau plumage bleu/vert métalique, il est facilement reconnaissable. Lorsque le soleil se reflète sur ses ailes débloyées, je vous jure que c'est un spectacle d'une grande beauté.

Du coup, il s'la péte à mort l'étourneau en se faisant appeler Superbe. Ca va les chevilles ? (mais au fait, est-ce que les oiseaux ont des chevilles ?)

 Marabout

La taille moyenne de cet oiseau est de 1,50 m, pour un poids moyen de 9 kg. Le marabout d'Afrique peut vivre jusqu'à 25 ans.

Le marabout se nourrit principalement de charogne et est, à ce titre, plus proche des vautours - qu'il côtoie d'ailleurs sur les carcasses des grands mammifères - que des autres échassiers.

Sa tête et son cou nus lui permettent d'enfoncer profondément le bec dans les cadavres sans se souiller les plumes. Il saisit aussi tous les petits animaux (grenouilles, rongeurs, poissons...) passant à sa portée lors de ses déplacements sur la terre ferme, ou dans les marais et fleuves.

Il pille également les nids d'autres espèces d'oiseaux

Gazelles

  

Autruches

Alors que nous nous dirigeons vers notre nouvel hôtel, nous apercevons les autruches au loin.

Nous auront l'occasion d'en recroiser les prochains jours, ainsi que bien d'autres animaux, et notamment les lions.

Pour l'heure, et après cette journée de safari, nous sommes éreinté... Une bonne douche nous ferait le plus de bien et une bonne nuit de sommeil pour se recharger les batteries, celles des appareils photos et GoPro comme les nôtres.

Serengeti Sopa Lodge

L'hôtel

 

 

Notre chambre

 

La piscine

 

Et voilà pour ce lundi 22 avril en Tanzanie...

A suivre...