Visite de l'escadron

20 septembre 2012

Lundi 17 septembre

Nous, les "Epouses " étions invitées à venir visiter l'escadron et voir travailler nos chers petits maris. Donc, rendez-vous à 8h00 pour un petit déjeuner en compagnie des nouvelles arrivantes et arrivants( et oui, il y a aussi des messieurs qui accompagnent leurs épouses militaires de carrière).

Comme nous n'avons toujours pas le scooter (un problème de papier de douane soit disant....), j'ai pris un taxi pour me rendre sur la base. 900 Fdj la course soit à peine 5€.

Bon, mon taxi c'est pas celui-là...je ne sais pas depuis combien d etemps il n'a pas roulé ce vieux machin

Mon chauffeur était plutôt sympa et respectueux du code de la route. Il en a quand même profité pour me dire que le français conduisaient mal à Djibouti...et c'est vrai que le comprtement des automobilistes changent radicalement ici. En seulement quelques semaines j'ai vu des trucs commes c'est pas permis d'imaginer. Certes les djiboutiens ont une façon très ...sauvage de conduire, mais le pire c'est quand les français font pareil, voir pire; et que je conduisse en téléphonant, que je grille les feux, que je te double n'importe quand, que je ne porte plus la ceinture de sécurité, et mes enfants nous plus d'ailleurs ...et que je te klaxonne pour un rien. Un grand n'importe quoi., sans parler de l'alcool au volant. Il faut vraiment rester attentif tout le temps.

Bref, mon chaufeur était lui très correct, au vu de cette faune à moteur, et sobre. Le khat n'arrive qu'à 13h.

A l'entrée de la base, il y a un contôle d'identité, je dois présenter mon badge à chaque fois.

Puis je retrouve mon beau militaire dans une nouvelle tenue (collection Djibouti printemps-été 2012)J'adore son p'tit short court. Et sur la base, ils sont tous habillés comme ça ... trop sexy !

Nous sommes accuillies par le chef de l'escadron autour d'un café et de jus de fruits accompagnés de mini viennoiseries

Puis après une rapide présentation de l'escadron, nous partons pour la visite à travers les différents bureaux et ateliers.Tous les batimen,ts datents des années 60/70. L'esemble est plus que vétuste.

Il fait horriblement chaud dans les hangars.

De partout il y a des avions, soit sur les pistes, soit en train de décoller ou de voler. J'ai été particulièrement impressionnée par le vol de 2 hélicos de l'armée de terre qui sont passés à raz le sol en dégageant énormement de poussière autour d'eux. L'armée française partage les pistes avec l'armée Armées américaine notamment.

On retrouve aussi sur l'une de piste l'avion qui m'a amenée le 22 aout (presque 1 mois déjà). C'est le blanc avec les couleurs sur le queue.

Dans le hangar, il y a un hélico sur lequel des militaires sont en train de travailler. C'est assez exceptionnel de pouvoir approcher les avions comme ça. C'est vraiment intéressant de voir tout ça et d'avoir un guide pour nous expliquer leur fonctionnement et ulilisation. Une visite très instructive.

Nous passons aussi dans le bureau du Sergent Chef Hamon. comme il a l'air sérieux.

Le chef de l'escadron nous explique que Marcel (c'est aussi son surnom au boulot, tous ses collègues l'appellent comme ça, et il y en a même qui ne connaissent pas son vrai prénom) est chargé de gérer tout le matèriel de sécurité-sauvetage des avions. Il a un rôle centrale dans cette grosse machine, car il doit pouvoir répondre à tous les besoins (et ils sont nombreux). Un avion ne peut pas partir sans son matériel de sécurité. Fred est le seul à l'escadron à faire ce travail. Je suis ,fière comme un paon. Je n'avais pas mesuré le rôle essentiel de Fredouille. Un vague idée, mais là, avec les explications de notre guide, c'est beaucoup plus clair. Je vois dans les yeux de toutes ses femmes de l'admiration pour celui qui assure la sécuritré de leurs petits maris...attention les filles, pas touche, c'est mon Fredouille !

Un matinée bien enrichissante et le plaisir de découvrir concrétement l'univers pro de Fred. A Rouen il venait très souvent me voir à la bibliothèque pour changer des livres ou assister à un rdv de la programmation, ou juste taper un bise à Thierry... et là, c'est moi qui ai la possibilité de venir sur son lieu de travail. C'est chouette cet échange.