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Les aventures djiboutiennes de Marcel et Simone
30 septembre 2012

Visite de Djibouti

 

Lundi 24 septembre

Marabout

 

Marabout2Nous avons rdv à 14h45 au foyer Marabout (c'est le foyer de la Marine à Djibouti qui propose de nombreuses activités, despaniers de fruits et légumes, une boutique, une bibliothèque...). Nous partons donc en bus (pas climatisé...) avec un groupe de 10 personnes pour une visite de Djibouti en compagnie d'un guide.

Attention, c'est parti.

24-09-12 (154) Voici notre Djiboubus   

 Cathédrale (1)

Sur votre droite, nous découvrons la cathédrale de Djibouti.

 

Place Ménélik (ou place du 27 juin)

 

Menelik (27)    Sans titre Mairie

C'est le coeur du quartier commercial de Djibouti. Ici, le mélange des styles (européen, yéménite, arabe... et même provençal) ont donné naissance à une architecture vraiment atypique, et le square central donne à l'ensemble une bouffée de fraîcheur grâce à cette verdure très agréable. La plupart des bâtiments qui bordent ce square reposent sur des arcades qui offrent aux promeneurs de l'ombre, ainsi qu'aux terrasses des cafés et des hôtels.

Menelik (18)   Menelik (22)   Menelik (25)

Cette place est connue sous 2 noms :

  • Place Ménélik en souvenir de Ménélik II, roi d'Ethiopie (qui fit beaucoup pour le développement de Djibouti, notamment en faisant construire la ligne de chemin de fer entre Djibouti et Addis-Abeba);

  • -Place du 27 juin (1977) le jour de la proclamation de l'indépendance.

Une place évoquant une grande partie de l'histoire de Djibouti, c'est passionnant !

dji11

 

Statue du soldat inconnu (ou du nomade djiboutien)

Le soldat inconu ou le nomade de Djibouti

 

Décidement, tout est à double lecture ici...

Remarquez, c'est comme nous que l'on appelle aussi Marcel et Simone

 

 

 

 

 

 

 

Stade de foot

Sans titre    Football_Djibouti_federation

Les joueurs de l'équipe de Djibouti sont appelés les Requins de la mer Rouge.

 

Balbala

Ce quartier se trouve à environ 4 km de Djibouti. Il est traversé par l'ouet d'Ambouli (cours d'eau saisonnier).24-09-12 (44)

Souvent cette rivière est comme sur la photo, plutôt discrète, mais elle peut très rapidement changer d'aspect lorsque la pluie s'invite (rarement) dans le pays. Les enfants des environs viennent s'y rafraichir. Les jours de grandes pluies, il parait que l'on peut voir affluer toute une population de djiboutiens venus laver leur linge, les taxis et qui en profitent pour se laver le corps aussi. Les eaux de pluie sont réputées plus pures, ce qui est vrai, puisque l'eau courante à Djibouti est salée, donc tout ce qu'on lave jauni très vite, et la peau a toujours un goût de sel (miam miam). Au début ça fait bizarre, mais c'est comme avec tout le reste ici, on habitue.

Cette zone plus humide, permet à de nombreux petits jardins de rester verts et d'offrir autant de vergers dans lesquels poussent fruits et légumes. On peut aussi y acheter des plantes pour le jardin et la maison... c'est vrai que ça manque de verdure chez nous. J'ai laissé mon youka à Cécile et notre bambou est chez Thierry. Nous n'avons fait que passer avec le bus, mais j'avais bien envie de m'arrêter et d'aller me promener à travers ces petites oasis tous verts (je rappelle qu'il n'y avait pas la clim' dans le bus... en panne).

 

Notre guide nous apprend que le nom d'Ambouli est depuis toujours lié à l'idée de liquide, d'oasis. Les marins arabes venaient y chercher de l'eau douce bien avant l'arrivée des européens.

 Puis, nous pénétrons dans Balbala. Ce quartier est considéré comme un vaste bidonville, le plus grand de Djibouti. Roda, notre employée de maison, habite là-bas. Il n'y a pas que des cabanes en tôle, mais de belles maisons en dure, très vastes et entourées de hautes clôtures. Cette zone évolue donc beaucoup, changeant ainsi le visage de ce quartier. Mais en grande majorité, il reste très populaire et pauvre.

Balbala (4)  balbala4  balbala9

 

balbala

 

C'est également à Balbala que viennent s'installer les familles de nomades attirés par la ville, ainsi que les réfugiés des pays voisins. Certians s'y installent parfois avec leurs troupeaux de chèvres et de zébus, ce qui fait qu'il y a beaucoup d'animaux, en plus des chiens et des chats, à errer dans les rues de Balbala. Mais détrompez-vous, si à première vue ces animaux semblent perdus, leur proprétaire a toujours un oeil dessus...

Je n'en ai pas encore parlé, mais bien sûr, il n'y a pas le tri sélectif ici...Ce qui ne veut pas dire que nos poubelles ne sont pas "triées"...hein les biquettes !

D'abord par notre chouf (gardien de l'immeuble), puis par tous les animaux errant du quartier, chiens, chats et corbeaux. Tout se récupére ici. Roda récupére aussi certaines fois des bouteilles vides en plastique ou bocaux en verre.

J'avais commencé à trier le papier, du plastque, mais à Djibouti, tout part dans la même poubelle, quand vous avez la chance d'avoir un camion de ramassage des ordures qui passe dans votre quartier. Pour nous c'est le cas, mais pas pour tout le monde. Fred à un collègue qui vient travailler chaque matin en apportant avec sa petite poubelle pour la jeter dans un des conteneurs de la base.

balbala8

balbala2Un truc qui me fascine ici, ce sont les couleurs, pour les bâtiments et aussi les gens (les femmes surtout). Il y en a partout, ce qui contrebalance avec l'image de pauvreté que l'on peut avoir. C'est vrai, les boubous des femmes sont comme des palettes d'artistes qui se seraient échappées de leurs ateliers. En France, les gens ont souvent tendance a porter des couleurs sombres. Peut-être que plus on est dans un pays riche, et plus on porte des couleurs sombres, alors qu'ici, c'est tout le contraire...

Bref, tout cela pour dire que ces couleurs donnent de la gaité à l'ensemble, chaque fois que je vais en ville, c'est un plaisir de croiser toutes ces nuances. Et dans les boutiques de tissus, c'est temêpete de couleurs à chaque fois. C'est vribrant de vie. Je crois que c'est cette notion d'être vivant qui donne à ces couleurs leurs véritable beauté.

 

Les petites cahutes avec les parasols abritent les vendeuses de Khat. Si l'offre est si importante, c'est parce que la demande l'est tout autant. Le khat est ici une institution, une culture.

balbala5

 

Plaisir individuel et plus souvent de groupe, les hommes Djiboutiens aiment, comme ils le disent si bien, "brouter" durant des heures. L'usage du qat est un rituel important à Djibouti.Acheminé d'Éthiopie ou du Yémen par avion spécial, on le retrouve en vente libre à Djibouti. Étalé sur une table et recouvert d'un linge humide pour sa conservation, il n'y a pas d'endroit dans la ville où il ne manque.

C'est presque un pays entier qui, en état de manque, se rue chaque jeudi pour acheter la fameuse "botte" du week-end ou de la semaine. (achat effectué en fonction des finances du consommateur) Du vendeur sur le marché au préposé du district ou, du policier au chauffeur de taxi, tous entretiennent une énorme boule qui leur déforme la joue. Le Khat est présent partout et dans tous les instants.

Voici un article du Midi libre que j'ai trouvé sur Internet qui permet de mieux comprendre ce phénomène culturelle qu'est la cdonsommation de khat.

http://www.midilibre.fr/2012/01/22/trafic-de-khat-ils-plaident-la-consommation-culturelle,447146.php#Séquence_1

 

Balbala (16)   balbala3   balbala11

 

On ne peut pas quitter Balbala sans passer saluer le phare qui a donné son nom à ce quartier. En effet balbal veut dire flamme interminente en arabe, en d'autres termes, phare.

 

balbala10   phare

Centre ville de Djibouti

Puis nous quittons Balbala pour retourner à Djibouti pour une visite dans les rues de la ville.

Mosquée2Si sur la place Ménélik, nous étions dans un quartier plutôt européen, là, notre guide nous propose une plongée dans les rues du quartier dit africain autour de la place Rimbaud (ou Mahmoud Harbi).

Cette vaste double place est dominée par le petit minaret de la Grande Mosquée ( mosquée Hammoudi ou El-Nour).

Depuis que le marché à été déménagée sous des halles modernes (le marché aux mouches...je vous laisse devinez pourquoi ), la place est aujourd'hui un terrain vague qui attend sa réabilitation.

 

 

Comme un grand village, les rues qui entourent la place nous conduisent à la rencontre de commerces en tout genre :tissus, épices, céréales, quincaillerie, pièces détachées, vaisselle, vêtements, sous-vêtements...L'odeur du poisson grillé par les cuisiniers yéménites se mêlent à celle de l'encens.

Shopping (15) Shopping (6) gamelles

 

Notre guide nous fait nous arrêter dans la "cuisine" à ciel ouvert d'un de ces cuisiniers où nous assitons à la préparation du Fatira (miam miam...).

24-09-12 (126)   Sans titre   24-09-12 (128)

Nous avons également droit à une dégustation. Si on fait abstraction de l'environnement (nous sommes dans une rue qui s'appelle la rue aux Mouches... devinez pourquoi ?) et de l'hygiène (faut pas être trop regardant), c'est avec plaisir que nous acceptons les beignets et fatira que l'on nous offre. Et c'est DELICIEUX....

Shopping (2)Ensuite, nous nous rendons dans une boutique de tissu pour la confection de boubous, c'est beau toutes ces couleurs...c'est sûr, je reviendrai et là, là, ça va être un carnage !

 

Puis direction la confiserie pakistanaise (mais qui lui a dit à notre guide, il a des espions ou bien ???? ) Nous avons encore le droit à une dégustation de bonbons et gateaux à la texture étrange, mais très bons (et très sucrés). Nous repartirons avec un petit échantillon... on reviendra, c'est promis.

Patisserie

 

 

On dirait que notre guide a préparer sa visite juste pour Marcel et moi, comme s'il savait tout sur nos petits plaisirs...

 

 

 

 

Voilà, avec tout ça; il est temps de passer à table. Notre journée de visite se termine dans un resto pour un repas traditionnel yéménite.

Resto3

Au menu, poisson à la yéménite (du baracouda) et sa galette, suivis d'une crêpe yéménite à la banane et au miel....et bien avec ça, on va encore bien dormir.

Mais c'était super (même si le bus n'était pas climatisé). Fred et moi rentrons avec une seule idée (non deux en vérité) prendre une bonne douche et aller nous coucher à la clim.

 

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Commentaires
G
Superbe visite, on à du mal à suivre ton rythme d'écriture mais on s'accroche ;-) Djibouti est donc relié par le train? Carte 12-25? Continuez à nous faire vivre vos aventures.... Bizhs de la famille
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